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Abysse

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10 juin 2008

Cieux

Le destin m'appelle,  je rêve d'une complicité absolue, je rêve de m'offrir à celle qui sera me déceler, sans le moindre mensonge, sans le moindre jugement, sans la moindre tension.

N'est-ce pas une preuve d'amour que de se donner entièrement, sans le moindre artifice .. Je suis entier, complet. Je suis simplement un être humain, qui ne se trahirait pour rien au monde.

Elle est incisive, elle est comme moi, sans complication, elle cherche le bonheur, elle en aura l'essence.
Ce soir l'ivresse m'envahit et je ne regrette rien.

L'artiste à la capacité de se donner sincère aux autres ... c'est parce qu'il exprime le fond de son âme que les autres sont touchés, il n'y a pas de demi mesure possible. Seule une totalité de soi peut ouvrir les frontières de la vie ...

Je lance les mots comme ils me viennent ce soir ...


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3 juin 2008

Cîmes

Du haut de ce non-lieu majestueux une infinitude m'envahis,
je m'évanouis devant la beauté de la vie,
Il suffisait de se rapprocher de ces étoiles éloignées,
pour qu'enfin je puisse les desceller.

Vous l'aurez compris les étoiles sont comme les vies que je croise.
Comme M, je dis Aime et je le jette sur l' eplanète.

En chemin, je souris, en chemin c'est avec C. et non K. que je vis ....
Je le souhaite à chacun .. tellement ma haine est partie ...

free music

31 mai 2008

Ascension

Finalement, mon sommet n'était pas si loin je t'ai attendu ..


Le voyage s'achève le sommet sera sans toi ...
Moine

free music

30 mai 2008

Signe extérieur

brunLumi_reUn brun de lumière à l'horizon?
Un reflet éphémère là bas au fond?

Une brèche est ouverte

Demain est une autre vie ...





A l'approche de ce lieu, je cicatrise

La douleur est moins persistante à présent
Je fuis ce passé d'espoirs, l'incision m'a soulagée ...
et aujourd'hui je peux le dire je vais mieux.
Mes souvenirs s'estompent et ce que je n'ai eu le temps d'exprimer
je le réserve pour l'avenir, je ne partagerais le meilleur qu'avec ceux qui seront le lire.

18 mai 2008

Sa Rupture

Après avoir gravi les trois quarts d'une longue ascension,
elle était tellement essoufflée, qu'elle attendait dans l'ombre ...
elle attendait le bon moment pour décocher sa flèche,
une flèche confectionnée pendant ses silencieuses souffrances,
une flèche inspirée par les assassins des alentours,
une flèche qu'elle croyait authentique,
une flèche supposée rayer la source de ses maux.

Une fois lancée,elle ravagea d'un seul coup le cœur convoité,
les amis de passage, les non-dit installés ...
Plus personne n'était là pour panser la blessure indélébile.

L'homme blessé resta un long moment debout,
avec fierté mal placée il cachait le sang qui coulait, il titubait.

En l'espace d'un instant, les images de leurs sourires, de leurs projets défilaient devant les yeux de celui qui mourait.
Elle avait revêtis son masque d'indifférence,
un savant mélange d'assurance,
de contrôle,
de dégout,
de compassion.

Le vide prit naissance ..
Le goût n'existait plus,
il ne subsistait que le son d'un piano joué jadis,
le son d'un violon d'une exceptionnelle émotion  ...

free music

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13 mai 2008

Attente

Depuis 1 ans, je t'attendais quand tu étais avec moi ...
Depuis 3 mois, je t'attendais quand tu es parti vivre chez toi ...
Depuis 3 semaines, je l'attends en silence dans le froid ...
 

Depuis tout ce temps si seulement tu savais quoi ...

je remplis mes journées sauvagement ,
plus rien n'est comme avant.

Elle ne le sait pas
elle s'affronte,
elle ne le voit pas,
elle trouve l'affection,

elle est perdue quelque part,
elle achète par compulsion,
elle aime son petit chat,
elle remplit le vide de sa désillusion,


Combien de temps encore avant un signe ?..


Je ne t'ai pas abandonné,
je construis en secret un parcours merveilleux,
j'ai agis trop tard et pourtant,
en silence je continue mon œuvre,
et les indices seront dissimulés tout au fond de ton cœur.

11 mai 2008

Le décor, une rencontre

Ballade01

La découverte de C. (je l'appellerai K. par la suite) il y a plus de deux ans était inattendue, je l'avais observée à une soirée chez mes parents dans un chalet à la montagne. Nous étions bien une petite vingtaine ce soir là.

Elle écoutait les invités avec beaucoup d'attention, elle ne parlait pas beaucoup, juste ce qu'il fallait pour que son entourage se découvre de lui même.
La plupart l'aurait ignorée, elle se fondait dans la soirée au même rythme que la tombée de la nuit, tel un félin attentif et discret.

Elle m'intriguait, ses yeux d'un mélange de mer et de neige pouvaient paraître sévères à première vue, mais dès que mon regard se posa sur sa bouche alors je découvrais une tendresse incroyable, son visage rond et ovale trahissait sa générosité et cela m'attirait. Elle était discrète et je l'observais pendant des heures , comme lorsque j'étais petit, je regardais les étoiles et j'essayais de trouver celle qui était la moins lumineuse de toute, celle que les autres ne pouvaient voir, je la choisissais comme mon étoile bienveillante.

A cette époque je me reconstruisais, lentement mais surement vestige d'une histoire amoureuse qui s'était mal terminée, j'avais aimé pendant près de 6 années avec les hauts et les bas que chacun connait.

J'en étais arrivé au stage de ce que j'appelle "le cercle vertueux", celui qui nous permet de retrouver son identité, ce cercle qui nous fait progresser dans nos domaines de prédilection.
J'arrivais à sortir régulièrement, à travers mes activités, à découvrir de nouveaux visages de nouvelles personnalités, j'avais réussi à trouver l'équilibre dont j'avais besoin à ce moment précis de ma vie ...

Grâce au cadre et à la montagne K. décida finalement de repousser son retour, à ma grande joie et nous projetâmes alors de faire une ballade le lendemain. J'ai senti au moment de notre première ascension ensemble qu'elle avait besoin de se défouler, elle n'était pas trop ballade mais elle s' accrochait ronchonnent de temps à autre le temps de la montée, du coup j'en profitais pour lui parler je voulais la connaître, lui permettant ainsi d'oublier la dure montée que nous entamions.

Je ne connaissais pas son histoire si ce n'est qu'elle aimait la montagne et le sport, elle avait une voix d'enfant ça m'avait frappé au début. Cette voix me manque aujourd'hui...  Je suis très sensible au son.

Nous avions atteint le refuge, c'était un très bon moment.

K. repartait pour Grenoble mais je l'invitais quelques mois après sa reprise, je n'avais qu'une hâte, la revoir.
J'étais seul au chalet à ce moment là et malgré tout elle était venue me voir, sans vraiment me connaître, j'appréciais ce courage.
Nous avons discuté des heures ce long week-end là, j'étais surpris de voir à quel point elle était mature, malgré sa voix d'enfant. Elle savait ce qu'elle voulait, nous avions les mêmes valeurs, les mêmes attentes...

Un ou deux week-end plus tard elle revenait me voir dans mon fief, la semaine j'avais un tonus incroyable pour entreprendre mes recherches, pour m'activer, je ne pouvais pas m'arrêter, le cercle vertueux n'était pas touché. C'était ma crainte la plus forte. Avant tout j'avais besoin de mon identité, de ma force pour entreprendre cette remontée..
La deuxième fois comme la première nous avons discuté des heures à la nuance près que nous nous sommes découvert aussi sous un autre angle, j'avais peur de tomber amoureux inconsciemment peur de devoir refaire le chemin que j'entreprenais à cause d'une autre rupture. (et oui je projetais tellement trop là ...)
Les dégâts de ces 10 dernières années étaient important d'un point de vue familial, sentimental et personnel : mais K. a été plus forte que mes craintes, plus volontaire aussi, je ne l'ai pas empêchée au contraire, je me sentais en sécurité dans ses bras, c'est étrange comment les femmes apportent cette force aux hommes ...

Une semaine après je venais la voir à Grenoble pour son diplôme mais là drame !!! je me suis complètement planté, je me suis perdu dans le complexe universitaire de Grenoble, j'ai bien demandé mon chemin 5 ou 6 fois, on m'a proposé 2 ou 3 directions différentes, aucune correcte.. conclusion je ratais sa présentation. L'effet en était pour le moins décevant, je pense qu'elle m'en a voulu, son mémoire était top, bien écrit, enrichissant ... la voir le présenter m'aurait beaucoup plu.

Je repartais le soir même, je culpabilisais de ne pas travailler, je ne me souviens plus mais c'était en début de semaine, et j'attendais des retours de ma recherche d'emploi, je devais être capable de me présenter le jour même si on m'appelait ... Après réflexion, je pense que je n'aurai pas dû partir ce soir là, j'étais pas bien et je ne voulais pas lui dire ou lui montrer je me sentais décalé de ne pas travailler j'avais pas besoin de me sentir dévalorisé surtout que pour faire face aux entretiens, il me fallait avoir confiance en moi.






10 mai 2008

Chaque histoire est différente

Mont_Blanc01
Les histoires sont différentes à chaque étape de la vie.

Elles sont lues, perçues, ressenties selon un nombre (infini ?) de paramètres: l'âge, l'imagination, la sensibilité, le contexte etc ...

Parfois les histoires se terminent parce qu'elles n'offrent plus de perspective, parce que l'on ne les comprends plus, parce qu'elles n'ont jamais vraiment commencées ou encore comme l'exprime si bien Sunshinelle, parce que parfois elles sont fatales.

Je serais tenté d'écrire que certaines fins permettent d'en relativiser d'autres, mais je crois que chaque situation est différente. Chaque emprunte laisse des traces  plus ou moins longtemps, plus ou moins profondes.
Dans une séparation c'est l'espoir de pouvoir revenir qui est difficile à gérer et personnellement je prêche pour une rupture nette à la limite du conflit, dans le cas d'une séparation inattendue, causé par la perte d'une vie, alors le plus dure c'est qu'il n'y a pas eu de rupture psychologique et c'est nettement plus difficile à supporter pas d'élément sur lequel se raccrocher.

La sensibilité s'accroit, le bilan nous permet d'avancer sur soi-même et les situations deviennent plus compliquées, beaucoup de questionnement qui immerge la spontanéité dans les nouvelles rencontres.

L'espoir :

D'autre fois les histoires commencent , recommencent parce que quelque chose d'insondable nous attire parce que les maux passés nous font grandir, parce que quand on est en couple on apprécie la solitude mais quand on ne l'est plus la solitude à quelque chose d'amer, même si l'envie de retrouver quelqu'un, nous fais craindre de perdre notre soudaine acuité sensorielle... le triste est beau si il est couplé avec la joie...

alors n'oublions pas je me dis au fond de moi ...

Chaque histoire à une fin cette fin est plus où moins proche mais c'est inéluctable.
Nous avons la vie pour nous y préparer mais nous avons aussi la vie pour la construire.
Nos perceptions nous envahissent certains jours mais nous pouvons les apprivoiser pour s'émerveiller d'autres fois.


Nous sommes seuls face à nous-même avec les autres ...


Voici ma chute, voici mon ascension .... voici une histoire

 

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